Autres chemins…

Chemins de Saint Martin

Saint Martin

Saint Martin est né en 316 à Szombathely en Pannonie (Hongrie actuelle) aux frontières de l’Empire romain, où son père, officier supérieur, était en garnison. Il souhaite devenir chrétien mais à 15 ans, il devient soldat, la loi romaine contraignant les fils de militaire à s’enrôler dans l’armée. Il est muté en Gaule et c’est à Amiens dans l’hiver 338 qu’il rencontre ce pauvre à qui il donne une partie de son manteau. Certains disent la doublure de son habit. La nuit suivante, il a une vision du Christ portant le manteau avec cette révélation : « Ce que tu fais au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que tu le fais. »

À 22 ans, il est baptisé dans la nuit de Pâques. Puis il quitte l’armée et rejoint saint Hilaire à Poitiers.
C’est avec ce dernier qu’il fonde en 361 le premier monastère des Gaules à Ligugé en Poitou. Prière, silence, solitude et mortification, tel est le programme d’une vie quasi érémitique.

Cependant, il continue d’évangéliser les campagnes environnantes, tout en accomplissant un certain nombre de miracles. En 371, à la mort de l’évêque Lidoire, les habitants de Tours l’enlèvent pour en faire leur évêque le 4 juillet sans son consentement. Mais tout en devenant pasteur, administrateur, prédicateur, il poursuit son évangélisation en sillonnant l’Europe : voyages à Milan, Pavie, dans les Alpes, en Illyrie, création de monastères, comme celui de Marmoutier en 372 en amont de Tours.

Âgé de 80 ans, épuisé par ses tâches, saint Martin décède dans sa paroisse à Candes sur les bords de Loire, qui deviendra rapidement un lieu de pèlerinage. Son corps est transporté à Tours où il est inhumé trois jours plus tard, le 11 novembre 397, dans un cimetière chrétien à l’extérieur de la ville.

Les chemins de Saint Martin

Quatre chemins de Saint-Martin ont été labellisés Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe, avec l’objectif annoncé de lier les européens autour d’un patrimoine matériel et immatériel commun.

Le premier chemin relie le lieu de naissance de Martin, Szombathely, en Hongrie, à Tours, la ville de son tombeau. Le deuxième part de Saragosse, en Espagne, où saint Martin serait allé pour le Concile en 380. Le troisième chemin démarre à Trèves, en Allemagne, où Martin s’est rendu pour rencontrer l’empereur. Le quatrième chemin part de Tours, passe par Amiens (où a eu lieu l’épisode du manteau) puis Arras avant de rejoindre Utrecht en passant par la Belgique. Le lien ci-dessous détaille ce dernier itinéraire entre la frontière belge et Paris.

Le chemin de Saint Martin entre Halluin et Paris (porte Saint Martin)

Retour en haut